Parallèlement, j'ai animé des séminaires de communication et d'optimisation des performances pour des particuliers, des étudiants, des enseignants, des dirigeants et du personnel d'entreprises, des cadres de collectivités territoriales. J'ai fondé l'Institut Européen de la Performance et dispensé pendant 10 ans les séminaires "Performance Majeure", destinés aux adolescents. Et puis, je suis revenu à mes premières amours, des amours qui ne m'ont jamais quitté depuis l'adolescence : la psychanalyse, la psychothérapie, et l'hypnose.
L'hypnose clinique est une discipline qui m'a toujours
fasciné, et d'abord par sa simplicité, car elle n'est
finalement rien d'autre qu'une forme particulière de
communication. C'est un langage qui parle à une partie
très intime de notre être. J'ai toujours été persuadé
qu'il suffisait d'un rien pour que notre regard sur un
sujet se modifie. Il fallait pour cela changer de
perspective, de position par rapport au sujet. À force
d'accompagner les patients sur les allées tortueuses et
caillouteuses de la souffrance, j'ai très vite été
convaincu que les problèmes de communication entre les
hommes proviennent d'abord des problèmes issus de la
communication que chaque individu entretient avec
lui-même. J'ai pratiqué l'hypnose en thérapie pendant
plus de 30 ans, j'ai aussi enseigné cette discipline
pendant presque autant de temps en France, en Belgique,
en Suisse et au Maroc. Mais ce qui me parlait d'abord,
c'était la psychanalyse.
Absolument. Il s'agissait en quelque sorte de réconcilier la mère et la fille. L'hypnoanalyse est un univers passionnant que je continue à enseigner en séminaire.
Oui, pendant deux ans avec un psychiatre psychanalyste
dans le Var, puis pendant dix ans avec un psychiatre
psychanalyste ici à Cannes, lorsque je m'y suis
installé. Je lui suis très reconnaissant de cet
accompagnement qui a allié bienveillance et éthique
stricte.
Non, la page est tournée. Pendant 20 ans, j'ai conduit des missions au Burkina Faso, au Sénégal, au Congo Brazzaville, au Maroc et à Madagascar. C'est un de mes côtés passionnels, je suis fasciné par le continent africain. Mais bon !, il y a un temps pour tout. On ne transmet pas forcément la même chose tout au long d'une vie. Et on ne transmet pas non plus les choses toujours de la même façon. Il est important pour moi maintenant de partager le fruit de mon expérience clinique. J'anime donc régulièrement des séminaires, je produis de nombreuses séquences video autour des concepts analytiques...